Ce soir Linda, après une déception amoureuse, se posa un peu devant l’ordi avec une bonne glace noix de pécan caramel, et d’aller regarder un peu les autres handicapés sentimentaux présents sur ce genre de site, après 1h d’ennui sur les salons quelconques elle voulait autre chose et ouvrit le salon lesbienne avec une petite boule au ventre , une petite boule de peur , de la peur mais pourquoi de la peur après tout ce n’est qu’un tchat , franchement , elle rit d’elle-même…

Après dix minutes, elle se rendit compte que c’était un peu plus intéressant ici qu’ailleurs; elle parlait avec une fille au pseudo de pushicat qu’elle trouvait mignon, ça lui faisait penser à une héroïne de film. Et si c’est ce que Linda avait besoin d’une héroïne pour la sauver d’un monde qui n’est au final pas le sien, si elle avait besoin d’un peu d’attention que cette héroïne pourrait lui apporter. « Bref arrête de penser ça te fera pas de mal ma vieille » pensa-t-elle. Cette pushicat avait 25 ans, était en formation d’infographie n’habitait pas le même département, mais bon, après tout on peut créer un lien d’amitié à distance ça ne change rien. Linda prenait de plus en plus plaisir à parler à cette pushicat. Pushicat trouvait Linda intelligente et la trouvait mignonne et le fait qu’elle soit hétéro l’excitait encore plus , le mythe de la lesbienne qui fait changer de « bord » c’est trop la classe !

Linda donna son numéro à Pushicat, une folie pensa-telle. Mais bon c’est fait, c’est fait. Le lendemain Linda envoya un texto sympathique à Pushicat. De vrai nom Sacha, elle était d’origine tahitienne, et, d’après la photo, elle avait l’air pas mal du tout. C’était une lesbienne pure et dure mais en petit format, 1m60 50 kilos très masculine qui n’a pas la bouche en cul de poule sur ses photos contrairement à Linda qui fait un peu pouf il faut l’avouer, mais elle aime en jouer. Linda voyait qu’il y avait un truc mais elle refuse de se dire que ce put être un coup de cœur. Non c’était impossible voyons, Linda aime les hommes, les vrais du genre rital 1m90 115kg. Pas les filles, non jamais elle a toujours dit qu’elle n’essaierait jamais malgrès nombre d’amies lesbiennes autour d’elle. Bref elle arrêta de penser à ça et continua de parler à son héroïne, elles parlèrent encore et encore pendant des jours. Elles commencèrent à se parler au téléphone tous les jours , leurs nuits, elles les passaient au téléphone. Linda se posait de plus en plus de question. Le doute s’empara d’elle lorsque contre elle, un je t’Aime sortit de sa bouche..

Linda aborde une fille ( choquant Oui)

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